En 2002, poussée par la proximité de nos savoir-faire, la Maison Silva Paris s’est entourée de tapissiers d’ameublement de renom et a depuis mis au point de nombreuses pièces uniques que ce soit pour des hôtels haut de gamme, tels que le Pavillon du Faubourg Saint-Germain ou encore l’Hôtel Capelongue, sans oublier des résidences privées, en France et à l’étranger.
Au fil des ans et face à votre exigence croissante, la Maison Silva Paris a développé un partenariat fort et engagé avec un Atelier à Moncoutant, dans les Deux-Sèvres. Aux côtés de Pierre, Christophe et Thomas Sourice, tapissiers d’ameublement de père en fils, nos équipes ont développé leur expertise dans la fabrication d’assises contemporaines et de style.
En 2023, poursuivant naturellement cette intégration d’un savoir-faire en siège, la Maison Paris a concrétisé une prise de participation dans ce bel Atelier de 8000m2, qui associe techniques traditionnelles et contemporaines dans le plus grand respect des règles de l’Art.
L’apparente simplicité d’une assise, et la sobriété de ses lignes émanent d’une exigence du détail réitérée dans chacun des gestes de nos artisans.
Au commencement un matériau brut, bois, métal ou autre, qui servira d’ossature, visible ou non, à l’assise. Les structures en bois sont mises au point en Atelier, et réalisées par notre ébéniste pour les pièces uniques et par des artisans dans les Vosges pour les séries. Le bois, massif de préférence, est découpé après traçage, assemblé, poncé et égrené puis, si visible, teinté ou laqué, pour enfin être verni.
En parallèle, les mains s’affairent pour réaliser les patrons en carton en marquant les crans de repère et de montage, au crayon ou à la pince. Ils guideront les couturières dans l’assemblage des gabarits, découpés au ciseau, et dans le positionnement des coutures, qui pourront être avec ou sans surpiqûres, jonc ou encore couture bord à bord. S’en suit enfin les finitions passepoilées, ton sur ton ou contrastées.
Destinées à accueillir le corps et lui assurer un maintien confortable, les sangles en toile de jute, tendues et entrecroisées, sont fixées au niveau de la ceinture de l’assise. Après le sanglage, le guindage ! Il consiste en maintenir entre eux les ressorts à l’aide d’une corde et de nœuds simples, à plat ou cabestans. Cousu aux sangles, cet ensemble révèle l’importance de la suspension d’une assise.
S’en suit différentes étapes spécifiques à l’assise et au dossier, et à une certaine réalisation, pose d’une toile forte à l’aide d’un ramponneau puis d’une toile d’embourrure avant le garnissage, traditionnelle avec une garniture en crin végétal ou contemporaine avec une garniture plume et/ou mousse de différentes densités.
Avant-dernière étape, la mise en blanc consiste à recouvrir la garniture d’une toile blanche en coton. Se dessine alors la forme définitive de l’assise, qui après la pose de la ouate, est à présent prête à recevoir le tissu de couverture. Il est maintenant temps d’appointer le tissu, ou plutôt les assemblages de gabarits, à l’aide du ramponneau. Le tissu doit être parfaitement tendu et les dernières finitions, galons ou autres passementeries, parachèvent avec élégance l’habillage de l’assise.
Nous n’oublierons pas la pose du jaconas sous l’assise en toile de coton marron ou grise qui masque le dessous de l’assise, pour une finition parfaite.